Une édition improbable pour les Trois Glorieuses 2018
Publié il y a 4 ans par webmaster Boule Rupeene

Interview de Dominique Chevallet.
Trois jours de pluie consécutifs sur Saint-Chef en Dauphiné ! Samedi 27 octobre 2018, la pluie avait accompagné le démarrage des Trois Glorieuses 2018. La journée de dimanche offrait un peu de répit aux participants, avant que le mauvais temps ne s'invite à nouveau en soirée.
Lundi 29 octobre 2018, c'est sous un temps pluvieux que s'est clôturé la compétition. Dominique Chevallet, ancien président de la Boule Rupéenne est un des piliers de cette organisation, qui rayonne au niveau national. Il revient sur cette édition peu commune.
Dominique Chevallet avec le Challenge Francisque Barbier, destiné au vainqueur du 1024 simples M4
Avais-tu déjà connu une édition aussi pluvieuse ?
Une demi-journée très pluvieuse oui, mais trois jours de pluie non ! Ce qui me fait dire que 2018 a été une édition... improbable.
Les Trois Glorieuses se déroulent toujours à la fin octobre. Pourquoi ?
Pour être précis, la compétition s'est toujours déroulée le week-end du quatrième dimanche du mois d'octobre. Une semaine après Thuellin, le troisième dimanche d'octobre.
Cette année, Thuellin a été avancé mais la Boule Rupéenne a maintenu la tradition.
La date de la compétition peut-être propice aux intempéries ?
A cette date, la météo est parfois estivale, parfois hivernale. Il arrive même qu'elle soit concordante avec la saison, l'automne !
As-tu souvenir de conditions climatiques exceptionnelles ?
Nous avons connu des éditions avec des gelées : elles conduisaient les joueurs à venir après avoir mis les boules à côté du four le matin.
Une année, les arbitres ont refusé le démarrage de la compétition le dimanche matin dans le TD : les terrains étaient innondés et les buts flottaient. Le début de la compétition avait été reporté à 13h00 : elle s'est déroulée sous un grand soleil.
Une nouveauté cette année avec un 32 simples en M3. Pourquoi ?
Il s'agissait de répondre à une demande pressante des joueurs. Le concours était complet un mois à l'avance.
Selon toi, a-t-il le potentiel de se développer un peu plus ?
Oui, mais sans faire de l'ombre sur les autres concours. La réflexion se poursuit.
Combien de participants cette année pour le 1024 simples, Challenge Francisque Barbier ?
960 inscrits, un peu moins de présents en raison de la pluie.
Le 256 simples TD dépasse régulièrement ce nombre maximal de participants. Comment l'expliques-tu ?
La proximité de Thuellin aide en cela. Je pense aussi que le challenge de pouvoir gagner neuf parties consécutives est attrayant pour les joueurs.
Le challenge Jo Bouvier regroupe toutes les divisions : la possibilité de se confronter et de battre un grand nom du Sport Boules est stimulante pour les M3 et les M4. Nous avons régulièrement plus de 350 engagés.
A qui est due la réussite de ces Trois Glorieuses ?
D'abord aux annonceurs de la plaquette publicitaire éditée à cette occasion. Sans eux, les Trois Glorieuses ne pourraient pas être engagées.
Ensuite, les bénévoles, tous les bénévoles, chacun à sa manière apporte une pièce à l'édifice. Ce bénévolat transcende les générations : de Françoise Bouvier, présidente d'honneur jusqu'aux adolescents saint-cheffois, tous font vivre l'organisation menée par la Boule Rupéenne.
Enfin, les joueurs : même si tous ne reviennent pas chacun année, nous enregistrons de nouvelles participations, qui vont au delà de la région AURA. Cette année, nous avons eu par exemple la participation de trois représentants de Capbreton, dans les Landes.
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